Notre histoire
Les Amis des Jummas (ADJ) est une association française loi 1901.
Elle a été créée pour venir en aide aux peuples autochtones des Chittagong Hill Tracts au Bangladesh et dans l’état d’Assam en Inde.
Elle est dirigée par une équipe franco-jumma. Le parrainage d’enfants défavorisés et victimes de violences dans les CHT est un de ses objectifs.
Elle finance l’éducation d’élèves du collège de Moanoghar en lien avec d’autres associations françaises et bangladaises ; la mise en place de parrainages familiaux permet également la scolarisation d’enfants dans les écoles de villages.
D’autres actions sont menées pour apporter une aide matérielle aux villageois (forages et installations de pompes à eau,
achat de matériel, de semences, …) et pour promouvoir la culture très riche de ces ethnies oubliées.

Les origines des Jummas
Les Chakmas sont un groupe ethnique d’environ 750 000 à 1 000 000 de personnes, principalement réparties entre le Bangladesh, l’Inde et le Myanmar. Au Bangladesh, ils constituent le groupe autochtone majoritaire des Chittagong Hill Tracts, avec une population estimée à plus de 450 000 individus. En Inde, environ 228 000 Chakmas résident principalement dans les États du Mizoram, de l’Arunachal Pradesh, du Tripura et de l’Assam. Au Myanmar, ils sont connus sous le nom de Daingnet et sont reconnus officiellement comme l’un des 135 groupes ethniques du pays.
Historiquement, les Chakmas auraient migré de la région de l’Arakan vers les collines de Chittagong. Sous l’Empire moghol, un traité signé en 1715 avec le roi Chakma Jallal Khan a établi une relation stable, reconnaissant l’autonomie des Chakmas tout en leur imposant un tribut.
Les Chakmas parlent le changma kodha, une langue indo-aryenne apparentée au bengali et à l’assamais. Cette langue possède son propre alphabet, le script chakma, également appelé awjhapat. Sur le plan religieux, la majorité des Chakmas pratiquent le bouddhisme Theravāda, bien que certains éléments d’animisme et d’hindouisme subsistent dans leurs croyances et pratiques culturelles.
Culturellement, les Chakmas ont conservé des traditions distinctives. Les femmes portent le pinon et le hadi, des vêtements tissés à la main aux motifs colorés, tandis que les hommes revêtent le siluhm et le dudi. Leur cuisine traditionnelle inclut des pousses de bambou, appelées bhaz-chuu-ryì, ainsi que des pâtes de crevettes et de poisson, connues sous le nom de sidol. Les Chakmas pratiquaient autrefois la culture sur brûlis, appelée jhum, bien que cette pratique ait diminué au fil du temps.
Sur le plan social, les Chakmas sont traditionnellement dirigés par un roi, une fonction aujourd’hui principalement symbolique. Leur société est structurée en 31 clans, appelés gozas. Malgré les défis historiques et contemporains, les Chakmas continuent de préserver leur identité culturelle unique au sein des sociétés dans lesquelles ils vivent.
Les actions de notre associations
Urgence Inondation 2024
Pour le moment, des mesures temporaires ont été prises avec des bâtons de bambou et de bois. Pour réparer les bâtiments endommagés aussi rapidement que possible avant d’autres fortes pluies nous avons un besoin urgent de votre aide.
Parrainage d’enfants défavorisés
Notre association parraine des enfants dont les enfants sont très démunis. Ces enfants vont soit à l’école-Internat de Moanaghar à Rangamati. Pour 25 euros, ils sont scolarisés, logés et nourris. Soit, ils restent avec leurs parents dans le cadre du parrainage familiale. Dans ce cas, le montant du don est libre.
Nous recherchons urgemment des parrains ou des marraines ! Merci de votre générosité.
Urgence mousson 2017
Des glissements de terrain causés par des pluies diluviennes ont fait au moins 150 morts dans la région des Chittagong Hill Tracts au sud-est du Bangladesh. À Rangamati, le collège de Moanoghar qui accueille une majorité d’enfants autochtones jummas, s’est en partie effondré et 2 dortoirs, la salle à manger, la boulangerie et la nouvelle école sont menacés d’écroulement. L’école a été fermée et les enfants mis à l’abri. De lourds travaux de réparation doivent être entrepris en urgence pour empêcher d’autres glissements de terrain dans les prochains jours et semaines. Pour le moment, des mesures temporaires ont été prises avec des bâtons de bambou et de bois. Pour réparer les bâtiments endommagés aussi rapidement que possible avant d’autres fortes pluies nous avons un besoin urgent de votre aide.